30 nœuds, une mer ordonnée, une température tiède, Porto, voilà ce que vit Julien Marcelet actuellement sur la Mini Transat. Le décor paraît idyllique comme ça… Mais le skipper nordiste a passé une première nuit agitée. Un Mini 6.50, petit voilier, ne se manie pas simplement au portant dans les surfs. La vigilance constante est de mise. Le sommeil n’existe pas de peur de partir en vrac. Le stress est présent continuellement au fil des vagues, des accélérations de la petite bombe. A ce jeu de vent arrière, Julien est 7ème, ce soir, au classement provisoire à 30 milles de l’impeccable Aymeric Belloir, leader. La route est longue, très longue. La préservation du matériel sera, sans aucun doute, une partie de la réussite à l’arrivée guadeloupéenne.
Julien ne sera donc pas à la coupe du BAR ce dimanche au lac d’Ardres….