Alors que Julien Marcelet était en passe de réaliser une superbe performance sur la première étape de la Mini Transat entre Douarnenez et le port de Sada en Espagne, la direction de course, a décidé d’annuler cette manche pour la sécurité des marins et à cause d’un fort coup de vent balayant le golfe de Gascogne. Tous à l’abri ! Julien Marcelet est actuellement quasi à Gijon. Un nouveau départ sera donné de Sada dans les prochains jours.
Le début du communiqué des organisateurs hier soir : « Décidément, le golfe de Gascogne se mérite cette année. Alors que la flotte de la Mini Transat avait déjà avalé près des deux tiers du golfe de Gascogne, les fichiers météo ont montré une nouvelle aggravation des conditions par rapport à ce qui était prévu au moment de lancer le départ. La direction de course a pris ce soir à 19h la décision d’annuler cette première manche pour permettre aux concurrents de regagner un port en toute sécurité. »
Cette édition de la Mini Transat joue de malchance. Initialement prévu le 13 octobre, le départ de l’épreuve a, pour finir, été donné que lundi. Ensuite, la direction de course a décidé de largement raccourcir l’étape en demandant aux marins de se diriger vers le port de Sada, non loin de la Corogne et pas Lanzarote. Et maintenant, l’étape est annulée ! Le train de dépression qui secoue l’Europe est trop fort. Même si de nombreux navigateurs étaient en approche de l’arrivée, d’autres, moins expérimentés, étaient encore loin du but et les instigateurs de cette Mini Transat n’ont pas voulu qu’ils se retrouvent dans l’œil de la baston, démâtages et perte de quille ayant certainement motivé leur décision.
Le skipper de « Hissons les voiles en Nord-Pas-de-Calais » était pourtant bien depuis le début de la course. Julien Marcelet est resté continuellement dans le top 10. Choisissant une route plutôt Sud par rapport au reste de la flotte des Mini 6.50 de série, le jeune nordiste amateur réussissait à composer avec intelligence avec les bascules du vent instable se dirigeant contre l’étrave de son 737. Hier, l’ardrésien était même certainement en passe « de griller la politesse » aux partisans de l’Ouest bénéficiant, au près, de moins de pression. Un podium était envisageable ! Julien va désormais se reposer à Gijon, destination inédite de cette Mini, et attendre la décision de Denis Hugues, directeur de course, quant à un nouveau départ !